Chambre 2: Mayalen

« OUuuuaaa ! Quelle nuit ! J’ai l’impression d’avoir dormi deux jours d’affilés ! » Aussi incroyable que cela pouvait me paraître, ma nuit avait été d’une durée de 8h. Cela me semble respectable, je m’étire tellement que me jambes en tremblent J’aime cette sensation. Je soulève ma couette, m’assoie sur le bord du lit et frotte mes yeux pour y voir plus clair. Il fait déjà jour, pas de quoi paniquer c’est l’été et il est 7 heures du matin. J’ai envie de passer un bon temps avec mon amie Mayalen. C’est les vacances, mais pas pour tout le monde ! Nous avons du boulot. Malgré les dernières journées je suis de bonne humeur. Ne voulant pas perdre mon amie, je me sens courageuse et tente le premier pas. Je vais lui envoyer un message sur son portable pour savoir si elle veut aller avec moi en balade. On a besoin de parler toutes les deux, puis cela nous rappellera de bons souvenirs. Tout d’abord je me lève et ouvre mes volets. Personne n’est sur le balcon, en même temps il est assez tôt. Hier les chevaux ont tous eu droit à une visite générale et leur carnet de santé est créé. C’est comme qui dirait, la journée du repose pour tout le monde. Je file sous la douche. En général je la prends à 39°C… J’aime sentir la chaleur parcourir mon corps. J’en profite pour me laver les cheveux. Mon shampooing à la pomme réveille mes sens en douceur. « Hop ! » Je ne vais tout de même pas passer ma journée sous l’eau… Je m’habille et envoie un petit sms sympa à mon amie. Peut être dort elle encore… Qui sait.
Coucou maya’ ! Tu serais tentée par une petite balade avec moi ? Si oui dit moi ou tu souhaites la faire. J’ai envie de passer du bon temps avec toi et que l’on oublie cette histoire avec Charly juste un instant… Juste rire, galoper et … Bref, tu me comprends ? Bis
« J’espère que mon idée va lui plaire. Après toutes ces histoires j’ai l’impression que notre écurie ne tourne plus rond… J’ai envie d’une ambiance amicale, avoir de bons amis c’est important ! » Je chuchotais doucement toute seule… « Je vais seller ma petite Pierre de Lune… Hier elle était au paddock avec Vitamine ! » C’est vrai que les deux s’entendent bien ! Elle passent leur temps à se courser, à jouer, a se faire peur. Les chevaux sont vraiment des animaux fantastiques ! Je descends dans le salon et prend un pain au chocolat et un petit chocolat chaud. Rien de tel pour un bon réveil ! Personne n’est là. C’est étrange ce silence. Je range tout dans le lave vaisselle et pars au niveau de l’écurie des propriétaires.

[...]« Coucou Lune ! Comment tu vas ce matin ? Tu as envie d’une balade toi aussi ? » Hier nous avons fait un peu de cross. Elle à bien droit de profiter de ma bonne humeur elle aussi ! Non ? Je prends mes affaires de pansage et commence par lui curer les sabots. « Tu as déjà les pieds tout propres ! »Oui… Hier tout le monde à participé au grand ménage… Ferrage des sabots, vaccins, vermifuges, ostéopathie… La classe ! Je n’ai pas beaucoup de boulot du coup. En attendant la réponse de Mayalen je vais m’occuper du matériel de ma jument. Je prend la selle et m’installe sur un tabouret dans la sellerie. Je passe un coup de chiffon humide pour enlever la poussière et la saleté superficielle. Effectivement, elle commence à avoir de l’âge… Mon pot de graisse à porté de main je fait des cercles. La selle absorbe et absorbe… J’espère que je pourrais encore m’assoir dessus. Je vais éviter de trop en mettre. En tout cas pour le filet je ne m’inquiète mas trop les rennes sont en caoutchouc. Cependant je passe sur la têtière, la sous-gorge, la muserolle… Bref tout ce qui est en cuir. Les anneaux ne sont plus très beaux. Je regarde si je peux en trouver des nouveaux. Monsieur Verger à bien du en laisser trainer quelque part. Je fouille un peu les environs ! Et la je tombe sur le gros lot ! « Youpi ! C’est bien ce que je pensais. » J’en récupère deux et les met à la place des anciens. Mon travail termine et n’ayant pas reçue de me message je vais faire deux trois box dans l’écurie du club. Le palefrenier est parti en vacances lui aussi.
[...]J’avance dans l’écurie des propriétaire et m’avance jusqu’au box 1. Pakita sort la tête pour voit qui je suis. « Alors tu es curieuse ? ». La jolie tendis le coup pour m’attraper par la manche. « Non, non, non ! Dit donc coquine, j’ai du travail je n’ai pas trop le temps de m’occuper de toi aujourd’hui. Je verrai si je peux plus tard dans la journée. D’accord ? » Elle me regarda d’un air boudeur et se mis au fond du box. « Roh ! Ne boude pas ! Allé je viens faire ton box ! On va tout de même passer un bon moment. » Je lui tends un sucre, elle s’approche rapidement et regarde goulûment ma main. « Doucement petite chipie, j’ai besoin de mes deux mains pour pousser la brouette ! Et je vois que ton box en a besoin ! » Effectivement il y avait du boulot ! Je pris la brouette se trouvant dans la sellerie et pris au passage une pèle. « Allez bouge toi de la ma grande » Pakita se précipita au fond du box et je pu enfin commencer. Une fois la brouette pleine je la vida sur le tas de fumier. « Ouf sa pu ! » C’est la seule phrase qui traversa mon esprit… Je m’acharnais jusqu’à ce qu’il n’y eu plus de copeaux et mis de la nouvelle sciure. « Voilà ! Terminé pour toi. » Je lui fit une caresse et alla voir le box d’ouzo.
[...]Ce cheval me regardait travailler depuis tout à l’heure. Il ne semblait pas très réveillé. Pourtant, d’habitude il est plutôt matinal. Pas de quoi s’alarmer pour autant. J’avance et lui fait une caresse en passant mas main sous sa crinière. « Alors ? Tu n’as pas bien dormi ce soir ? » Les yeux du cheval se ferme de plus en plus. Je lui explique que je dois faire son box et que je n’en ai pas pour trop longtemps. J’approche ma brouette et il se met automatiquement dans un coin. J’enfonce ma pèle et soulève une énorme plaque de pipi. « Mon dieu, tu es une vrai pisseuse bonhomme ! » Le cheval souffle d’un air lassé. « C’est bon je me grouille ! » Je vide la brouette environs trois fois et met de la nouvelle litière. « Terminé pour toi aussi. Je vais te laisser colmater maintenant. » Le cheval s’avance au centre du box et commence à s’allonger devant mes yeux. Il se roule comme il peut, c’est vrai qu’il y a de place chez nous pour cela… Ce n’est pas pour rien que nous avons tout remis à neuf dans le domaine ! Je le regarde valser de gauche à droite, c’est plutôt amusant. Il semble être en bonne santé ce cheval.