Travail des cuirs et soins aux animaux

Messages : 1 Points : 0 Réputation : 0 Date d'inscription : 20/05/2012

La soirée d'hier à été ... comment dire ... particulière. Quelques jours auparavant j'ai croisé Fleurine et Charly, et ne sait pas ce qu'il se passe entre eux. Et hier soir, je passe une bonne soirée pour me détendre dans la source et Charly vient me tenir une charmante compagnie toute la soirée, au point j=où je me suis endormie sur son épaule Embarassed

Et juste après, Fleurine qui tente le suicide dans la source... "Mais que lui arrive-t-il en ce moment ? Pourquoi a-t-elle fait ça au lieu d'en parler?" Cela me perturbe un peu et je préfère m'isoler avec les animaux de la ferme pour ne pas affronter le mal être qu'il peut y avoir en ma présence. "Suis-je la cause de tous ces problèmes ?" Bon j'essaie de me vider la tête en me mettant à la tâche. Je vais chercher tous les cuirs d'attelage et les installe sur la zone bétonnée au soleil. Ainsi ils pourront bien sécher avant que je les nettoie précisément. Le temps qu'ils prennent le soleil, je vais voir les animaux. Je leur distribue du foin, vérifie leur eau, nettoie les abreuvoirs. Les animaux étant majoritairement dehors pour profiter du beau temps, j'en profite pour nettoyer les litières. Je prends ma grosse brouette et les fourches. Avec une je me charge de récupérer toute la paille souillée d'urine et de fèces, et mets dans la brouette. Mes bras ont mal, mais plus j'ai mal et plus je m'acharne. Lorsque je me rends compte qu'il y a une montagne de paille dans la brouette, je décide de poser la fourche. Je prends la brouette et la soulève difficilement. Je me dirige vers la fumière avec, en évitant d'en faire tomber tout le long du trajet. Je vide vraiment très difficilement la brouette, en glissant au sol. Une fois la brouette vide, je souffle de soulagement. Je me redirige vers la grande étable et continue à enlever la paille souillée. Je fais plusieurs allers-retours qui à chaque fois deviennent de plus en plus difficiles physiquement. Moralement aussi, mais je repense au passé et au mal que j'ai pu causer sans le vouloir. Ces pensées me redonne la force de continuer. Une fois tout vidé, je vais chercher le tracteur, le mets en route et avec la pince crocodile vais prendre une baille de paille que je dépose sur le sol de la litière. Je reprends une autre balle de paille et la pose un peu plus loin. Une troisième n'est pas de trop. Je vais ramener le tracteur au hangar, coupe le contact et descends. Je souffle un bon coup et prends la fourche propre. Je coupe les ficelles des balles avec un couteau, les enlève et les mets de côté. Avec la fourche, je prends des tas que j'étale au sol de manière égale. J'y passe deux bonnes heures le temps de refaire toute la litière. Je sens les gouttes des sueur dégouliner de front, de mon menton... J'ai chaud, très chaud, mais je continue le travail. Je vais remettre de l'eau propre dans les abreuvoirs. Au passage je vais voir vite fait les agnelles qui réclament des granulés. Je passe la barrière et me mets au milieu d'elles. "Bonjour mes fifilles!!! Ben alors vous avez faim ! Bientôt vous irez dehors ne vous inquiétez pas." Je vais au silo et remplis deux gros sceau de granulés spéciaux agnelles. J'en prends à chaque bras et marche vite en direction de leurs mangeoires. Sur le passage quelques grains tombent. Boh ce n'est pas grave, les oiseaux se régaleront avec. Je soulève avec douleur les sceaux et les verse un dans chacune des mangeoires. Les agnelles se jettent dessus me faisant tomber au sol. Pfff me voilà pleine de paille. J'aurais dû attacher mes cheveux, je le sentais. Bon le travail à l'étable est quasiment terminé, le reste peut attendre. Je retourne à mes cuirs. Je prends d'abord les plus simples à nettoyer et vais chercher de vieux et longs draps qui me serviront de chiffons. Je mets du savon glycériné sur mon chiffon et fais coulisser les lanières dans ma main tenant le chiffon. (savon glycériné en spray, très pratique) Je fais de même avec plusieurs autres lanières, puis une fois que les parties les plus simples sont faites, je les laisse imprégner. Je démonte les parties plus complexes en défaisant les boucles, et étale au sol pour me repérer sur la forme de l'attirail. Je fais toutes les pièces une à une, puis reviens aux premières avec un autre chiffon, propre. Je mets un peu de baume réparateur sur le chiffon et étale sur le cuir. Je passe beaucoup de temps et reste bien minutieuse. Je reste une bonne heure à faire tous les cuirs. Je souffle un peu, mais ma tête reste envahit de pensées. "Au final, le mieux est que je garde mes distances et que je sois neutre le temps que la bonne humeur soit de retour. Tant pis pour moi, Charly est vraiment unique, mais je ne veux pas qu'il perde l'amitié de Fleurine à cause de moi. Ni même perdre l'amitié de Fleurine... Il est vraiment beau, gentleman, compréhensif... et je me sens tellement bien avec lui... Je pensais que la roue était en train de tourner. Tant pis, je garderai mes sentiments en secrets, ou du moins ne les montrerai pas devant Fleurine et les autres..." Les larmes montent aux yeux. Pour éviter qu'elles ne coulent sur mon visage, je m'acharne au travail en passant le balai partout dans la ferme, la cour, l'étable... Lorsque les cuirs sont tout propre je les remonte un à un et les range convenablement dans la sellerie partie attelage. Trouvant que c'est un peu cracra, je ressors tout et nettoie à fond pour tout reranger dans l'ordre. Satisfaite de mon travail, je ferme la porte et me dirige vers les autres animaux. je les caresse tous, leur donne à manger, leur parle. Je reste ainsi plusieurs heures. Je retourne voir Eclaireuse pour voir si le cross de ce matin ne l'a pas trop épuisée puis retourne à la chambre.

Les cadavres de cigarettes fument dans le cendrier. 10, 20, 30. Je ne sais plus, j'ai arrêté de compter. La seule chose que je peux affirmer c'est que mes paquets sont vides, ainsi que mon briquet. Il faudra que je pense à m'en procurer d'autres en ville. Ma gorge brûle, mes yeux doivent être rouges et l'air de ma chambre est saturé de fumée. Moustache prends son pied ; sur mon ventre, il ronronne tout ce qu'il peut pendant que je lui gratte le ventre, l'esprit ailleurs. Je me sens sale. Intérieurement et extérieurement. Si le savon et l'eau chaude ne peuvent rien faire à mon état d'esprit, je m'applique à retirer cette odeur tenace de tabac qui me colle à la peau. Comme pour me purifier totalement, je passe un temps fou dans ma salle de bain ; je lave mes cheveux, me rase, me prépare convenablement pour sortir de la chambre. Je ne veux pas qu'elles voient que je vais mal, je n'ai pas le droit de leur montrer. C'est elles qui souffrent le plus et c'est de ma faute. Qu'elles le veuillent ou non, je suis là pour sécher leurs larmes. En sortant de la salle d'eau, la fraicheur et la sensation de propreté m'apaisent. Perché sur ma fenêtre ouverte, mon petit chaton grignote quelques croquettes que j'ai pris le soin d'y déposer. J'ai l'air un peu moins effrayant qu'il y a quelques minutes mais mes cernes trahissent ma longue nuit. En sortant, je fixe mon regard sur la porte de Fleurine et sent ma gorge se serrer à nouveau. J'hésite longuement, j'ai envie de voir comment elle va mais d'un autre côté, je doute qu'elle soit heureuse de me voir après les événements de cette nuit.

N'ayant pas de travail particulier à effectuer aujourd'hui et pour me détendre, je décide d'aller explorer la ferme. Les mains dans les poches et les lunettes chaussées sut le nez, je traine entre la grange, le verger et les prés, m'arrêtant parfois pour caresser une brebis ou ramasser une fleur. En fait, je cherche désespérément quelque chose à faire, de quoi me rendre utile et leur montrer que je ne suis pas juste ici pour leur mener la vie dur. Je me raidis soudain, apercevant Maya' plus loin. Aïe...Et je fais quoi là ? Je joue au lâche ou j'assume pleinement mes actes ? Je me promets qu'après, j'irai chercher Fleurine pour lui changer les idées et...pour m'expliquer avec elle. Je prends une grande inspiration. "Bonjour." Ma voix est affreusement rauque à cause du nombres catastrophiques de cigarette que j'ai fumé. "Comment va Fleurine ?"

Messages : 1 Points : 0 Réputation : 0 Date d'inscription : 20/05/2012

Une fois tout me paraît convenable et nettoyé, je me pose sur le balai, les bras tendus dessus et pousse un profond soupir venant droit du coeur. J'entends une voix rauque dans mon dos. En me retournant je trouve un Charly rasé, qui sent bon, mais dont les cernes trahissent une courte nuit. D'un coup j'espère ne pas en avoir, car cela me trahirait aussi... "Bonjour Charly" Je baisse un peu les yeux sans trop le vouloir, mais je ne sais pas quoi faire ,j'ai peur de ce qu'il pourrait me dire, au fond de moi j'ai peur de le perdre... mais ce serait son choix et je le comprendrai tout à fait mais bon... Non il ne faut pas que j'y pense, après tout, il ne s'est passé hier soir ? enfin, je crois, je ne sais même pas ,j'étais tellement fatiguée... Embarassed

Lorsqu'il me demande comment va Fleurine, je me sens mal, l'ambiance était tendue ce matin et morose. "A vrai dire, Fleurine ne va pas a mieux de sa forme. Ce matin, en rentrant des urgences, il n'y a pas eu un mot... Je ne savais pas quoi dire, ni ce qu'il fallait dire... Elle a besoin de repos en tout cas. Je vais tout faire pour être à ses côtés, encore plus qu'avant dorénavant." Je me sens honteuse comme pas permis... J'en ai envie de vomir... En fait je ne me sens pas bien et comprends vite pour quoi. Ce midi je n'ai pas mangé, trop butée à vouloir travailler. Je n'avais même pas senti mon ventre crier famine. Ma tête se met légèrement à tourner. Je prends encore plus appuie sur le balaie qui manque de peu de glisser. Je pars m'asseoir sur le banc le plus proche.

Dans un silence religieux, je viens m'assoire à côté de Mayalen. C'est extrêmement gênant. J'ai l'impression de me retrouver, à quinze ans, assis sur le banc, me tordant nerveusement les doigts à la recherche d'un sujet de conversation pour briser la glace avec cette fille qui me plaisait. Aujourd'hui, du haut de mes trente-quatre ans bien tassées, je me retrouve dans un cas de figure similaire, incapable de prononcer le moindre mot. Sûrement la peur d'aggraver le problème, de la perdre. De les perdre. Cette nuit, nous avons déjà faillit perdre notre pétillante petite blonde, Ô combien cher à mes yeux. Comment aurais-je réagis ? Je m'en serais certainement mordu les doigts jusqu'à la fin de mes jours. Plus rien ne m'aurait redonné goût à la vie. Ni la musique, ni l'équitation. J'aurais certainement sombré sans que personne ne s'en inquiète réellement. C'est ça le truc agaçant avec la vie ; tu avances, tu trébuches et parfois tu t'écrases comme il faut avec seulement tes yeux pour pleurer. A ce qu'on dit, on se relève toujours, plus ou moins difficilement et on continue sa route. Je me suis déjà cassé la gueule de très haut en perdant ma mère là, sans que ce soit aussi dramatique, j'ai l'impression d'être broyé de l'intérieur. Les choix, les erreurs, la conscience. On nous rabâche sans cesse que c'est en faisant des erreurs qu'on se forge complètement mais, est-ce qu'en ce nom, j'ai le droit de faire souffrir une amie ? Cela sonne comme une évidence non ? Si ma conscience ne tirait pas les rennes pour me freiner, je ne pense même pas aux péchés auxquels j'aurais pu m'adonner hier soir avec la jeune femme. Je me dégoute, j'en ai presque des haut le coeur. Quel genre de type assez cruel je suis pour penser aimer quelqu'un alors qu'une tendre amie à faillit laisser sa vie dans le remous de la source chaude ? Mon esprit est déchiré entre une douleur intense et un amour naissant absolument passionnel. Passionnel et interdit. Je ne pourrai pas vivre heureux en abandonnant quelqu'un derrière moi. Fleurine a été si attentive, si disponible avec moi. Je suis anéantie de la voir aussi tourmentée. Pour elle ce n'est plus de l'amour que je ressens, c'est beaucoup plus fort. Même si cela ne comblera certainement pas ses attentes, je la considère comme ma soeur, comme celle qui me comprend et m'écoute. J'ai besoin d'elle plus qu'elle ne peut se l'imaginer. Ne plus pouvoir entendre son rire résonner entre les murs ou ne plus apercevoir la lueur malicieuse dans ses yeux serait tout aussi insupportable que de me faire rouler dessus par une concession de camions. Elle ne sera peut-être pas ma femme ni la mère de mes enfants - qui d'ailleurs serait assez folle pour me laisser lui passer la bague au doigt ? - mais elle serait mon soutiens éternel, ma petite étoile, mon rayon de soleil. Moi, je serai là, comme son ombre, surgissant au moindre de ses problèmes et la soutenant quand elle se sentirait crouler. Son frère, son ami, simplement un des piliers qui soutiennent sa vie. Parce qu'on pourra dire ce qu'on veut, m'enlever Fleurine, c'est souffler sur la flamme qu'on a rallumé dans mon esprit. Je l'aime, mais pas de la même manière. Je la couve farouchement et le malheureux qui s'avisera de revenir faire perler des larmes amers sur ses pommettes roses saura comment je m'appelle. On ne touche pas impunément aux gens que j'aime.

Je trouve au visage de Mayalen un teint trop pâle pour qu'elle soit en forme. Encore une fois, elle a dû se surmener. Je roule mes yeux dans les orbites. On a l'air beau tout les deux tiens. Entre elle dont la pâleur rendrait jaloux un cachet d'aspirine et moi dont les cernes ont creusé des tranchées violacées sous mes yeux ; on ne transpire pas exactement la joie de vivre. Je pose une main sur sa cuisse. Dans ce contact, j'aimerai tellement qu'elle puisse sentir tout ces sentiments contradictoires qui me minent. Combien je m'en veux d'avoir été aussi égoïste. Combien je tiens à Fleurine et à quel point j'ai eu peur en ne la voyant pas remonter
à la surface. Combien je suis détruit d'avoir apporté tout ces soucis aux écuries alors que mon absence aurait été tellement préférable à tout ça. Combien je me
sens perdu. Combien je l'aime. Oui. Parce que je crois en être sûr. Pas à cent pourcent. Ce ne sont jamais des choses certaines qu'on trouve dans le grand
jeu de l'amour. Mais je pense que j'aimerais la tenir dans mes bras. Pourtant, je sais que je n'ai pas le droit, que mes sentiments risquent plus sûrement d'attiser
sa colère. Je la regarde assez gravement, ne laissant paraître aucune trace de mon attirance pour elle dans mes yeux. "J'irai voir Fleurine, tu ne sais pas à quel
point je suis terrifié par tout ça..." J'ai un rictus nerveux "Tout est de ma faute, rien ne serait arrivé si je n'avais pas joué au con." Je me passe une main
tremblante sur le visage, des mots se bousculent à mes lèvres mais je leur interdit de sortir. "Et toi, ça va ? Tu tiens le coup ?"

La balade avec Vitamine a été positive pour moi... seulement, je me sent de nouveau seule... Je respire profondément, avance dans la ferme pour rencontrer les animaux et profiter de leur amour... Les calins... c'est peut être la seule chose qui sera me remonter de nouveau le moral. L'ambiance est très tendue en ce moment. Je ne croise plus mes cavaliers... Beaucoup sont partis en vacances, ils ont peut être même trouvés d'autres endroits plus accueillants? Aucune idée... Sur le chemin, un âne s'approche de moi au petit trot. Il commence à ouvrir grand sa mâchoire et gueule à tout va. "ChhhHHhhhhut! ChhhHHHHuut! Soit sage s'il te plait, je ne veux pas que l'on s'apercoive de ma présence. On t'endent surement jusqu'à la pension!". Une fois arrivé à la barrière je pu lui caresser sa jolie tête grise. Touchée par la sympathie de cet animal, je sauta par dessus la barrière de l'enclos et me mi à lui parler doucement. Il semblait m'écouter. Son pelage était plein de bout, je pense que c'est du au dernière orage. Il était temps de s'occuper de lui. Après avoir récupéré une brosse je me mis au travail. Morue, tel était son nom, ne tenait pas en place, il faisait des grimaces, positionnait sa langue sur le côté, m'envoyait des coup de queue, comme si j'étais l'une des ces mouches que l'on a envie de virer. Après de longue minutes son pelage semblait reprendre toute sa beauté. Blanc et tacheté de noir... Il tait vraiment joli. Pas trop maigre, ni trop gras, juste un âne. Je partis reposer mes brosse le sourire aux lèvres. J'avais fait une bonne action. Sur le chemin du retour j'entendis des voix. Qui pouvais bien se cacher la bas? Curieuse, j’avance doucement... Mayalen et Charly étaient là! Mon dieu, un sentiment de tristesse me pris, et j'eu un haut le coeur. Mes poiles se redressaient sur mon bras. J'étais trahit par mes sentiments... Je m'accroupi pour écouter la conversation... Je voulais savoir si ma théorie sur leur amour allait se confirmer... Mon coeur battait aussi fort que les roulement d'un tambour... Je sentais ma respiration s'accélérer! Charly va t'il tout avouer à mayalen. Va t'il me briser le coeur sans le savoir... Ais je vraiment le courage d'écouter la conversation jusqu'au bout? C'est atroce. Je pris mon courage a deux main et sortie de ma cachette. Tout deux me regardaient l'air surpris, choqués par mon apparition en ces lieux ou les pensées interdites seront peu être révélées. Charly avait la bouche grande ouverte, Mayalen était pâle comme un cachet... Mes deux amis se sentais mal. Mais à qui la faute? Mon amour envers Charly et tout aussi naturel que celui qu'il a envers Mayalen... Mais je suis obligé de lui en vouloir. Cet homme m'avait tapé à l'oeil dès son inscription... Ses premières pas dans l'écurie, je les avait suivis... Je lui avait tout montré, tout donné... Un sentiment d'injustice me parcouru l'esprit pendant que je les regardait. La main de Charly posé sur la cuisse de ma meilleure amie. Je ne savais plus ou me mettre... "Bon... Bonjour." Je n'ai su dire qu'un mot. Les deux amoureux étaient gênés, presque plus que moi... "Je venais juste voir les animaux... J'avais besoin de prendre l'air..." J'avais le souffle court. Mes mains s’agrippaient à mon t-shirt, signe de mon mal être... Charly le va un sourcil et ne savait pas quoi dire non plus. "Je peux m'asseoir à côté de vous?"

Messages : 1 Points : 0 Réputation : 0 Date d'inscription : 20/05/2012

Charly vient de s'asseoir à côté de moi, et sent mon malaise... Comme pour me réconforter, je sens une chaleur sur ma cuisse. Sa main est posée dessus sur ma cuisse... Cela me réchauffe le coeur mais e malaise continue de s'installer... Que se passe-t-il ? Que va-t-il dire à Fleurine, elle qui est si gentille ... Je me sens de plus en plus mal et ma tête tourne à nouveau. "Non Charly, ce n'est pas de ta faute, je suis aussi responsable que toi... Je ne sais pas quoi faire..." Charly continue de parler pour essayer de me remonter le moral, mais cela est assez difficile... Mon ventre, j'ai faim, et je suis fatiguée... Au moment où j'allais poser une certaine question, on entend un bruit dans les buissons derrière nous... "Il y a donc quelqu'un qui nous espionne ? C'est pour ça qu'un des ânes s'est mis à braire..." On voit alors Fleurine apparaître devant nous. Je me sens rougir avec beaucoup de gêne. Elle nous espionnait ? Qu'a-t-elle vu ou compris ? Elle demande si elle peut se joindre à nous sur le banc. Comprenant que la situation devient très délicate, je ne sais pas où me placer, j'aimerai tellement me faire plus petite qu'une fourmis ! Mais je finis par me dire que Charly aussi ne sait pas comment réagir. Va-t-il en profiter pour nous parler maintenant que nous sommes tous là ? Ou préférera-t-il nous parler séparément ? "J'allais partir à ma chambre, tu as cas prendre ma place Neutral

"

Fleurine ! J'ai l'impression de me prendre un piano sur la tête. Je vous ai dis que j'étais mal à l'aise ? Bien, je pense que l'on peut multiplier ce sentiment par dix maintenant que je suis en compagnie de Mayalen et Fleurine. Je voudrais être petit. Plus minuscule encore qu'une souris qui vient de naître. Non. En fait, je préférerais disparaître complètement du plan terrestre. Là, devant moi, j'ai deux jeunes femmes qui sont liées d'une amitié solide. Entre elles il y a moi ; Être abjecte qui, à cause d'un surplus effrayant de conneries, est à deux doigts de perdre ces inestimables trésors. D'un faible sourire, j'invite évidemment ma petite blonde favorite à prendre place avec nous. Bien sûr, nous n'allons pas parler du beau temps, ni de mon tout nouveau petit chat. Le sujet de notre discussion s'impose de lui-même. Nous le savons tous les trois, pertinemment, d'où l'anxiété qui peut se lire sur nos visages. Je pense que je suis en train de vivre ce qu'on pourrait appeler couramment ; les pires instants de ma vie. Que dire ? Où en venir ? Comme gérer ? Mon ventre est désagréablement serré et un voile flou s'est tendu devant mes yeux. Avant qu'elle ne puisse s'en aller, je dis précipitamment à Mayalen de rester avec nous. Le silence est lourd, plus tendu que les cordes d'une guitare. Je pense que le rythme frénétique de mon coeur, résonnant à mes oreilles, doit s'entendre jusqu'au fin fond de la galaxie. Je soupire pour évacuer ma tension et plonge mon visage derrière mes mains. "Bien..."Je toussote pour éclaircir ma voix peu assurée. Je cherche mes mots un instant, espérant qu'on prenne la parole à ma place..."Fleurine...je suis...tellement..." un sanglot me rend muet. Des larmes coulent discrètement derrière mes doigts tremblant "Tellement désolé...tu ne mérites pas ce que je t'ai fais...je tiens beaucoup trop à toi pour supporter tes larmes...maintenant, je ne te demande pas de me pardonner, ni de m'apprécier...mais je m'excuse..." Je prends sa main et la serre dans les miennes "Je m'excuse..."

Messages : 1 Points : 0 Réputation : 0 Date d'inscription : 20/05/2012

Charly me demande de rester... On va donc savoir ce qu'il va en advenir désormais. Je redoute ce qu'il pourra dire. Je me prépare à la triste phrase qu'il pourra dire. Je le vois encore plus mal à l'aise que moi. Je ne veux pas faire de déduction trop vite et surtout ne pas avoir de faux espoirs. Puis il s'adresse à Fleurine. Cela me surprend énormément et à la tournure de sa phrase commence à me faire à une idée. Mais bon, je n'aime pas trop les sous-entendu et préfère attendre qu'il disent les mots tels qu'ils sont et l'écoute parler. Sans même m'en rendre compte, pendant qu'il parle à ma tendre amie des larmes coulent de mes yeux sans même comprendre. Je suis triste comme pas possible pour Fleurine, comme si j'étais à sa place. Et en même temps émue. Veut-il rester avec moi? J'attends qu'il finisse de parler avant de peser ses paroles dans ma tête.

"S'il te plait Charly... Ne dit rien... J'aimerais que l'on évite de discuter de cela." Tout le monde connaît la situation... Une larme coule sur mon visage et je sens sa main tenir la mienne... "Tu es mon cavalier... Mais aussi celui de Mayalen... Prend ton temps..." Je le regarde et sourie à ma meilleure amie. "Mayalen, j'ai partagé tellement de bon moments avec toi et mon amitié ne changera jamais pour toi. Tu restes ma meilleure amie!". Je pose mon regard sur Charly et lui dit doucement. "Charly... "que lui raconter pour changer de discussion... Je regarde Mayalen et dit aux deux "On devrait vraiment ce changer les idée! Et si on allaient faire une randonnée de quelques jours dans la montagne maintenant que tous les chevaux ont été révisés?"

Messages : 1 Points : 0 Réputation : 0 Date d'inscription : 20/05/2012

Nous avons tous trois des têtes de dépités. Le sujet à la base de tous ces malentendus est évité, à mon grand soulagement...ou pas...
Je ne préfère pas y penser. Fleurine nous propose finalement de faire une balade.
"Pas aujourd'hui Fleurine, je suis désolée. Je suis hyper fatiguée et morte de faim. Je vais me coucher. Mais demain avec grand plaisir oui ! =) Ça nous fera tellement de bien ! =)" Je me lève, leur souhaite à tous deux une bonne soirée et part en direction du pensionnat. Je suis lessivée, n'ai pas envie de réfléchir, ne veux faire du tort à personne...

Spoiler:

Est-ce que...j'ai dit quelque chose de mal ? La réaction de Fleurine et le départ précipité de Mayalen me laisse penser que oui. Prendre mon temps. Oui, pourquoi pas ? Je pense que j'en ai besoin. De temps et de sommeil. La proposition qu'à fait la jeune femme me paraît une très bonne idée. La nature et le contacte avec les chevaux finira certainement d'apaiser nos esprits tourmentés. Je lui souris faiblement, le visage miné par la culpabilité et la fatigue ; " Je serais ravis de faire cette randonnée...après une nuit de sommeil." La main de Fleurine est toujours dans les miennes. Je la serre pour la réconforter, avec l’espoir infantile de ne plus jamais la voir pleurer. J’ai le regard fixe, perdu dans mes pensées, je ne peux rien faire pour me sortir du pétrin dans lequel je me suis mis. Je sais à quel point c’est douloureux de se faire briser le cœur et à quel point on a du mal à pardonner la personne à l’origine de ce chamboulement. Je me sens comme un bourreau, je n’ai pas envie de faire ce choix mais mes sentiments sont là. J’en crève de honte. « Fleurine… » Je la prends dans mes bras et la serre fort contre moi « tu es mon amie, la plus chère de toutes… ne tente plus jamais rien contre toi…jamais…promets le moi. » Je m’éloigne et la regarde dans les yeux « …et pitié, pardonne moi… ». Sans attendre de réponse et me doutant que cela prendrait peut-être du temps, je lui souris tristement avant de prendre le chemin de ma chambre.

Mayalen me propose de repousser la balade d'un jour. J'espère que la situation va bientôt s'améliorer! En attendant Charly me quitte aussi. Il est grand temps que tout le monde se remette à vivre pour le centre équestre. Nos sentiments ont pris le dessus sur notre activité professionnel. Je pars à mon tour en espérant que l'ambiance va redevenir comme au début de notre rencontre !

FIN